Nefés (2003, Allemagne)

Pina Bausch voit Istanbul. On retrouve, surtout au départ, de nombreux éléments de son précédent spectacle (Pour les enfants d’hier, d’aujourd’hui et de demain), mais ensuite, cela évolue vers un jeu pas seulement oriental, fait de moments presque contemplatifs et de mouvements rapides, de traversées endiablées.
Auteur : Bausch Pina, Allemagne, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller

Rosas/Bitches Brew (2004, Hollande)

Un ballet simple, en forme de bal jazz, mais plein de bon moment et sur une musique magnifique.
Auteur : Anna Teresa de Keersmaeker, Hollande, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller

Finale (extrait de Liturgies) (1983, USA)

Plus un jeu de lumière et de reflets qu’un chorégraphie. Nikolais se perd dans ses multiples talents.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1983
♥ Agréable, sans plus

Blank on Blank (1987, USA)

Des hommes et des femmes, habillés en tennismen des années 30, jouent, mais pas au tennis, et se séduisent. Et c’est bien tout ce qui en sort.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1987
Médiocre

Lythic (extrait de Prism) (1956, USA)

Magnifiques costumes, façon égyptiens, un chorégraphie retenue et assez belle.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1956
♥♥ Très bien, à conseiller

Crucible (1985, USA)

Jeu de lumière et de laser plus que chorégraphie. Assez drôle néanmoins.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1985
Médiocre

Tensile Involvement (1955, USA)

LE ballet qui fait l’ouverture du film The Company. Il pourrait être magnifique, mais ce soir là un des danseur s’est simplement planté, et abstenu de toute tentative de récupération, ce qui dans ce jeu de rubans collectif tend à la catastrophe.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1955
♥♥ Très bien, à conseiller

Mechanical Organ (1980, USA)

Ce ballet a beaucoup vieilli et les danseurs ce soir-là semblaient à peine convaincus et en tout cas en rien joyeux de participer.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1980
♥ Agréable, sans plus

Noumenon Mobilus (1953, USA)

Deux danseurs enveloppés de nylon jouent à créer des formes, entre Alien et accessoires. L’idée est bonne mais s’épuise au bout d’un quart d’heure. Heureusement, ce moment n’est pas atteint.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1953
Médiocre

Du pain sur les planches (2004, France)

Amusante comédie, façon Tex Avery, dans un fournil avec le boulanger, le mitron, la femme du boulanger qui passe la tête de temps en temps depuis le magasin. Parfois un peu faibles sur la continuité, les gags s’enchaînent en décalé. L’essentiel est dans le visuel, et on évite la lourdeur voire la vulgarité du théâtre de boulevard.
Auteur : Pelayo Florent, France, 2004
♥ Agréable, sans plus

Fluke (2004, France)

« La vie revue par Mats Ek s’affirme d’un grotesque et d’une cruauté achevés : elle n’en demeure pas moins d’une beauté inaltérable, quitte à faire peur ». Le jeu de la troupe du Ballet de l’Opéra national de Lyon explose littéralement et les quelques duos sont parfaits (en particulier le quotidien de la vie de couple). La musique du Fläskkvartetten secoue à souhait. Mats Ek se reprend à jouer avec les cubes géants et les objets mobiles, sans en faire des gadgets.
Auteur : Ek Mats, France, 2004
♥♥♥ Excellent

O Sole moi (2001, France)

Entre prouesse physique et humour permanent, Ana Laguna danse, se moque, sur cet air qui en devient comique.
Auteur : Ek Mats, France, 2001
♥♥ Très bien, à conseiller

Solo for two (1996, France)

« Aimer tue. Plus ou moins violemment certes, mais le résultat est inéluctable ». Un couple se trouve, s’aime, s’engage, se déchire, se retrouve, se bat… et disparaît. Aride et sensuel, passionné.
Auteur : Ek Mats, France, 1996
♥♥♥ Excellent

Near Life Experience (2003, France)

Sur une musique de Air, une chorégraphie à la fois fouillée et humaine, pleine de douceur et d’énergie. Un jeu permanent sur le fil (fil de laine devenant fil d’araignée), la naissance et ses spasmes. Remarquable interprétation par une troupe très au point.
Auteur : Prejlocaj Angelin, France, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller

Split Sides (2003, USA)

Amusant principe que de tirer au sort l’ordre de passage de la chorégraphie, des costumes, des lumières et du décor. Reste que les danseurs ne semblent pas complètement au point et ont du mal à nous emporter dans le mouvement. La musique de Radiohead est décevante, trop intellectualisée pour faire vivre le mouvement. Celle de Sigur Ros plus vivante mais encore trop mécanique.
Auteur : Cunningham Merce, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus

Fluid Canvas (2002, USA)

Chorégraphie assez mécanique, dans l’esprit de Biped mais moins construite et au travail d’interaction homme-machine bien moins abouti. La musique de John King n’est pas non plus à la hauteur de Gavin Bryars (Biped) ou de John Cage.
Auteur : Cunningham Merce, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus

Dom Juan (1665, France)

Une mise en scène de Daniel Benoin au décor original (une plage, recrée avec même un bâteau qui navigue, sous une colline) mais à la forme des plus classiques. Les acteurs, en particulier les seconds rôles avec Sophie Duez en tête restent médiocres et seuls Jean-Michel Dupuis et Paul Chariéras essaient de sauver les meubles.
Auteur : Molière, France, 1665
♥ Agréable, sans plus

Dance (1979, USA)

Sur une musique de Philip Glass, un déploiement d’événements géométriques sans fin, projetés et dansés (l’interprétation originale et l’actuelle), comblent l’espace dans la vision, statique et en mouvement, la musique, et l’esprit par la répétition qui emporte l’esprit dans un doux voyage.
Auteur : Childs Lucinda, USA, 1979
♥♥ Très bien, à conseiller

Underwater (1998, USA)

Mouvement lent, sur le thème de la couleur bleue, fondatrice de la vie.
Auteur : Childs Lucinda, USA, 1998
♥ Agréable, sans plus

Gala des Étoiles du XXIe siècle (2003, France)

Yang Jiao et Meng Lu (Liaoning Ballet of China), Viengsay Valdes (Ballet National de Cuba), Polina Semionova et Alexei Tyukov (Ballet de l’Opéra de Berlin et Ballet International d’Indianapolis), Alexandra Ansanelli et Charles Askegard (New York City Ballet), Simona Noja et Giuseppe Picone (Ballet de l’Opéra de Vienne), Lucia Lacarra et Cyril Pierre (Ballet de l’Opéra de Munich), Anastasia Meskova et Dmitri Gudanov (Ballet du Bolchoï), Desmond Richardson (Complexions / New York), Raphaël Amargo et ses musiciens (flamenco): Un programme assez varié allant du Lac des Cygnes à une création contemporaine, en passant par Fokine et Forsythe. Giuseppe Picone, Viengsay Valdes, Dmitri Gudanov ont réussi à montrer leurs talents aussi bien dans le pur classique et le moderne. Desmond Richardson et Raphaël Amargo se détachent par un choix résolument moderne (jazz dance et flamenco) et virtuose.
Auteur : Collectif, France, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller

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