Sandrone se soigne (2002, Italie)
Le retour du détective schizophrène (enfin pas vraiment, il a juste un associé qui vit quand il dort) Sandrone, qui plonge dans l’édition (pour se financer il accepte une nouvelle mission de gorille) et la filière Albanaise (parce qu’une jolie jeune fille le lui demande). C’est drôle et intéressant sans être inoubliable.
Auteur : Dazieri Sandrone, Quadruppani Serge (trad.), Italie, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
Mondovino (2004, USA)
Un documentaire qui décoiffe sur le fin et plus particulièrement le marché des grands, sa globalisation, ses acteurs. Techniquement très fouilli, presque école buissonière par moment, c’est un propos militant pour tout le reste, s’essayant à démonter les rouages par de nombreux témoignages et un montage sans concession œucuménique. Soit une bonne part de ces gens sont vraiment stupides, cupides et sans morale, soit le documentaire a un peu débordé. Les commentaires pleins de sagesse et de passion d’un petit exploitant (Hubert de Montille) suffisent néanmoins à justifier l’existence du film.
Auteur : Nossiter Jonathan, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Titanic (1997, USA)
On en a fait un grand battage, il n’en reste qu’un film romantique un peu doppé et pas fondamentalement mauvais?
Auteur : Cameron James, USA, 1997
♥ Agréable, sans plus
Logan’s Run (1976, USA)
Des souvenirs de la série TV qui en découla, le film est beaucoup plus simple. Il a aussi pas mail vieilli et les costumes de SF des 70’s ont pris un coup de vieux ainsi que les effets laser et pyrotechnies sur maquettes. Cela reste un bon film sur le fond, lent maintenant sur la forme.
Auteur : Anderson Michael, USA, 1976
♥ Agréable, sans plus
Wimbledon (2004, Angleterre)
Une jolie romance sur fond de tennis, le rythme y est, sans être pour autant révolutionnaire, on passe un bon moment.
Auteur : Loncraine Richard, Angleterre, 2004
♥ Agréable, sans plus
Femme Fatale (2001, France)
Une base de film classique (thriller, enquête, différence des points de vue) mais mise en abîme (parfois un peu maladroitement). Bandera jour moyennement bien mais Rebecca Romijn-Stamos éclaire le film par un charme et une légèreté certaine sauvant sans doute le film d’un intellectualisme raté.
Auteur : De Palma Brian, France, 2001
♥♥ Très bien, à conseiller
The Stepford Wives (2004, USA)
Etonnante comédie, visiblement remake d’une version de 1975. Une brillante productrice TV est chassée de son job et avec son mari ils quittent New-York pour Stepford, petite ville modèle et très privée du Connecticut. Là-bas, tout est différent, surtout les femmes, blondes, dociles et parfaites ménagères… Un conte moderne, où quelques bons mots restent. Rien d’inoubliable, mais un bon moment.
Auteur : Oz Franck, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
The Last Seduction (1994, USA)
Linda Fiorentino dans son meilleur moment de manipulatrice. Un thriller historique que les frères Cohen auraient pu signer.
Auteur : Dahl John, USA, 1994
♥♥ Très bien, à conseiller
Le Contrat (1999, France)
Un psychanaliste est contacté par un client original, un chef de gang qui a des angoisses. Cette pièce de théâtre n’est pas révolutionnaire, mais qu’elle soit à l’origine des 2 Analyse That est étonnant pour un auteur français.
Auteur : Benacquista Tonino, France, 1999
♥ Agréable, sans plus
Publique (2004, France)
Musqiue parfaite, mix de PJ Harvey, le reste sans grand intérêt, des filles dansent, ou attendent, sur la musique, genre « on est en boîte et on s’amuse ».
Auteur : Monnier Mathilde, France, 2004
Médiocre
Arsène Lupin (2004, France)
Kristin Scott Thomas impressionnante en séductrice maléfique, Romain Duris étend encore son registre, et pas si mal car cela renouvelle le genre un peu passé d’Arsène Lupin. Les prouesses pyrotechniques sont sans importance, mais on retrouve, actualisé, un film de cappes et d’épées agréable.
Auteur : Salomé Jean-Paul, France, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Maid In Manhattan (2002, USA)
Une jolie histoire, celle d’une femme de chambre et d’un candidat au sénat. Convenu mais se laisse voir.
Auteur : Wang Wayne, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
Team America World Police (2004, USA)
Les créateurs de South Park se lachent. Ces marionnettes sont étonnantes et dans l’Amérique actuelle, c’est une prouesse de se moquer de tout et de tous, des pacifistes aux va-t-en guerre, des acteurs aux agents. Et quelques grands moments de franches rigolades.
Auteur : Parker Trey, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Star Wars Episode IV A New Hope (1977, USA)
Sans doute le meilleur des épisodes car au moins il a un début et une fin. C’est aussi un bon souvenir (car le film a pris un coup de vieux en un quart de siècle).
Auteur : Lucas George, USA, 1977
♥ Agréable, sans plus
The Core (2003, USA)
Un autre Armageddon, à l’envers, et plus agréable, sans pour autant dépasser le bon film catastrophe du dimanche soir. La fin du monde est proche, le cœur de la planète s’est arrêté et le magnétisme, le climat, la protection contre les ondes solaires, tout cela est en train de changer. Pour sauver le monde, une seule solution: conduire un vaisseau au centre de la terre pour faire relancer la machine à coup de bombes atomiques. Pas bien sérieux, mais distrayant.
Auteur : Amiel Jon, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
Die Amsel (Le merle) (1954, Autriche)
Jean-Bernard Pouy nous a encore une fois apporté, cette fois par la traduction, un chef d’œuvre qui clôt bien des débats, qui enterre bien des livres. Ce merle était une légende au travers des citations de Pouy, maintenant c’est une réalité, amère pour ceux qui pensaient écrire sur la vie, le monde, la philosophie.
Auteur : Keelt Arthur, Autriche, 1954
♥♥♥ Excellent
2009 Lost Memories (2002, Corée)
Film étonnant, impressionnant pour sa première demi-heure (le reste est d’une lenteur insupportable), et pour son thème assez surprenant: le japon a modifié l’histoire pour gagner la seconde guerre mondiale et annexer la Corée. Les libérateur de la Corée continuent de se battre pour retourner dans le passé et remettre l’histoire d’aplomb. Un tel nationalisme n’est pas en soit surprenant de la part de la Corée, mais on ne s’attendait pas à sa scénarisation dans un thriller façon Hollywood.
Auteur : Lee Si-myung, Corée, 2002
Médiocre
The Real McCoy (1993, USA)
Une super braqueuse de banques (Kim Basinger) doit faire un nouveau coup pour récupérer son fils. C’est de classique sans surprise, à tout point de vue.
Auteur : Mulcahy Russell, USA, 1993
Médiocre
Land of Plenty (2004, USA)
Wenders nous emmène dans une autre Amérique, celle de la pauvreté, de la détresse, au travers du regard de Lana, une jeune fille qui revient de Tel Aviv pour aider une mission chrétienne à Los Angeles. Au travers aussi des yeux de Paul, un ancien du Vietnam, traumatisé doublement par la défaite de sa guerre et celle du 11 septembre 2001. Wenders redécouvre le numérique et s’en sert à merveille, jouant de la couleur et de la saturation comme rarement.
Auteur : Wenders Wim, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Ghost in the Shell 2 – Innocence (2004, Japon)
Le problème avec Oshii, c’est qu’il met fin à son sujet quand il fait un film. On ne peut plus ensuite qu’illustrer, bavarder (comme Matrix après Avalon). Alors comment faire un second opus du légendaire Ghost in the Shell? Simplement en se donnant 99 minutes pour expliquer et commenter les idées du premier épisode, sur fond de visions fantastiques (de l’animation classique en premier plan et des univers numériques d’une finesse inouïe en second plan). Accrochez vos ceintures, le niveau du commentaire nécessite un peu de préparation si l’on ne veut pas rester sur place.
Auteur : Oshii Mamoru, Japon, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller