Ô dingos, ô châteaux ! (1972, France)
Un riche héritier voudrait tuer son neuveu, discrètement. Ca va se compliquer avec l’arrivée d’une jeune femme un peu folle qui va donner du fil à retordre (et des aigreurs d’estomac) à Thompson, le tueur. Drôle, sec et violent, ce roman contient tout Manchette et quelques visions d’une modernité étonnante.
Auteur : Manchette Jean-Patrick, France, 1972
♥♥♥ Excellent
Mad Max 2 (1981, Australie)
Le plus connu et sans doute le plus équilibré des trois épisodes. Sans grande révolution, mais nouveau pour l’époque.
Auteur : Miller George, Australie, 1981
♥ Agréable, sans plus
Morgue pleine (1973, France)
Un privé, ex-gendarme, enquête sur la mort d’une jeune femme. Désabusé, il plonge encore plus bas, dans le monde du film de charme, du racket, du racisme idiot. Un beau Manchette, plus noir et moins enlevé que les autres.
Auteur : Manchette Jean-Patrick, France, 1973
♥♥♥ Excellent
Spiderman 2 (2004, USA)
Strictement aucun intérêt. Les états d’âme d’un super-héros, mal joué et filmé sans imagination.
Auteur : Raimi Sam, USA, 2004
Sans aucun intérêt
Die Hard (1988, USA)
Le premier épisode, bien enlevé et parfois plutôt amusant.
Auteur : Mc Tiernan John, USA, 1988
♥♥ Très bien, à conseiller
A better Tomorrow Le syndicat du crime) I (1986, Hong-Kong)
Avec ces 2 « épisodes », on découvre un John Woo plus torturé et plein de doutes qu’à l’habitude. L’histoire veut que le film ait été tourné dans des conditions très difficiles à cause de la présence permanente des mafieux, ceux-là même dont le film donne une vision peu reluisante. Sans doute une des raison du départ de Woo pour les USA.
Auteur : Woo John, Hong-Kong, 1986
♥♥♥ Excellent
Bienvenue en Suisse (2004, France)
Encore et toujours Podalydès en forme, un humour décapant. Dommage que la seconde partie d’éffondre un peu.
Auteur : Fazer Léa, France, 2004
♥ Agréable, sans plus
Godzilla (1998, USA)
Dans le genre, un très bon film car le monstre n’est pas décrit comme une brute sans cerveau, bien au contraire, ce serait plutôt les militaires. A part la critique un peu primitive de la France, c’est un plaisir à voir (et puis la critique est partagée sur la fin)
Auteur : Emmerich Roland, USA, 1998
♥♥ Très bien, à conseiller
Mad Max 1 (1979, Australie)
Encore un film qui a beaucoup vieilli. Il semble hors sujet et confus. C’est sans doute l’un des derniers films sur le mythe du guerrier des routes façon sixties, cela ressemble plus à un trip au LSD qu’à une œuvre sérieuse ou un film grand public.
Auteur : Miller George, Australie, 1979
Médiocre
Shrek 2 (2004, USA)
Moins vulgaire que ne le montre la bande annonce, il y a même quelques moments très drôles et des personnages bien troussés.
Auteur : Adamson Andrew, Asbury Kelly, Vernon Conrad, USA, 2004
♥ Agréable, sans plus
The Chronicles Of Riddick (2004, USA)
Riddick est un Furyon, mi-homme, mi-bête. Il se retrouve au milieu d’une croisade, les Necromongers qui veulent convertir toutes les planètes pour aller vers UnderVerse, leur monde parfait. Un peu long pour rentrer dans le sujet, un peu bref ensuite car c’est une suite de bataille et de faits d’armes.
Auteur : Twohy David, USA, 2004
♥ Agréable, sans plus
Spartan (2004, USA)
La fille d’un important homme politique américain est enlevée. L’enquête est dirigée par les services secrets avant que la presse n’annonce a disparition de la jeune fille, ce qui risque de gêner la campagne de son père. Mamet nous emmène dans les sombres profondeur de l’Amérique du secret et de ses actes les plus vils, sur un rythme qui va crescendo vers l’abjecte. Un éclairage d’actualité.
Auteur : Mamet David, USA, 2004
♥♥♥ Excellent
The Corporation (2003, Canada)
Un documentaire en trois parties sur les « corporations », l’histoire de leur légitimité, leur portrait psycho-pathologique, leurs soutients et leurs opposants, les pistes pour les replacer dans un rôle moins nocif. Superbe travail, tout en finesse et en rigueur. A la fois instructif et révoltant.
Auteur : Abbott Jennifer, Achbar Mark, Canada, 2003
♥♥♥ Excellent
Die Hard 3, With a Vengeance (1995, USA)
John McLane doit jouer aux devinettes avec un poseur de bombe. Bien rythmé, mais sans surprises.
Auteur : Mc Tiernan John, USA, 1995
♥♥ Très bien, à conseiller
Die Hard 2 (1990, USA)
John McLane est à New-York et l’aéroport s’enflamme. Que de l’action, une fin sans grande nouveauté, mais quelques bonnes idées autour du style film de catastrophe aérienne.
Auteur : Harlin Renny, USA, 1990
♥ Agréable, sans plus
Robert des noms propres (2002, France)
Où comment l’auteur se fait assassiner pas son personnage. Amélie Nothomb nous emmène comme à son habitude, d’une main douce et parfois brillante, dans son petit piège qui se referme avec simplicité mais non sans noirceur.
Auteur : Nothomb Amélie, France, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
10ème chambre – Instants d’audience (2004, France)
La justice dans sa grandeure et ses mesquinerie. Des instants captés brillament par Depardon. Le seul manque, s’il y en avait un à trouver, est l’effacement de la lenteur de ce processus.
Auteur : Depardon Raymond, France, 2004
♥ Agréable, sans plus
The China Syndrome (1979, USA)
Un film de l’époque de l’angoisse nucléaire. Une équipe de journalistes TV réalisent qu’ils ont assisté à un « événement » dans une centrale. La chaîne préfère enterrer l’affaire, les industriels enterrer les curieux. Mais faut-il vraiment alerter la population quand on peut aussi faire confiance à la sécurité des installations? Le style a pas mal vieilli (et le look aussi), le rythme n’est plus d’actualité et le sujet souvent repris depuis, pas forcément mieux, mais de façon plus captivante.
Auteur : Bridges James, USA, 1979
Médiocre
Interstate 60 (2002, USA)
Un petit film (DVD, pas de sortie en salle) plus British qu’américain. Sur cette route qui n’existe pas, ça se passe presque comme dans le reste de l’Amérique, mais avec quelques tours de magie en plus. Une gentille histoire, sincère, sur ce que chacun ferait comme voeu et où ça mène.
Auteur : Gale Bob, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
Full Time Killer (2001, Taïwan)
Deux tueurs très différents s’affrontent dans ce qui peut sembler un jeu, pour une femme, pour se moquer de la police, pour se mesurer, pour le titre. Un condensé du genre, au rythme enlevé, quelques belles références et Andy Lau en grande forme. Parfois un peu trop lisible, quelques poses inutiles.
Auteur : To Johnny, Wai Ka-Fai, Taïwan, 2001
♥♥ Très bien, à conseiller
