Starsky & Hutch (2004, USA)
Plus pitoyable que la série TV! Le retour du cliquant disco, de l’atmosphère poussiéreuse de années 70, la vulgarité en plus.
Auteur : Phillips Todd, USA, 2004
Sans aucun intérêt
The War for Talent (2001, USA)
Une vaste étude, mise à jour après quelques années, très argumentée (c’est du McKinsey quand même) sur l’importance du talent dans la réussite des entreprises. Le ton reste simple et direct et la lecture en est plutôt agréable.
Auteur : Michaels Ed, Handfield-Jones Helen, Axelrod Beth, USA, 2001
♥♥ Très bien, à conseiller
Master and Commander: The Far Side of the World (2003, USA)
Beaucoup de bavardage et quelques belles scènes de navires, de côtes lointaines.
Auteur : Weir Peter, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
Journal de la tueuse (1997, France)
Un policier écrit par une femme. Une sorte de thriller à l’envers puisqu’il s’agit d’un dossier mis à la disposition des enquêteurs. Mais est-il possible dans un court roman de traiter de la pédophilie, de la police cynique et corrompue, du sexe et des genres, du viol et du crime, de la liberté et de la drogue, sans se perdre à la limite du supportable, du justifiable?
Auteur : Klein Catherine, France, 1997
♥♥ Très bien, à conseiller
Avalon (2002, Japon)
Grandiose. l’inspirateur de Matrix, mais sans la parure d’effets spéciaux pour couvrir les idées. Une photo digne du réalisme des années 30. Une thématique entre le jeu (vidéo, l’accoutumance mais aussi la schizophrénie), la réalité d’un monde en perdition, l’importance d’un combat désespéré pour une sorte de liberté, très humaine et donc très hypothétique et parfois douteuse (est-ce la liberté ou la folie?).
Auteur : Oshii Mamoru, Japon, 2002
♥♥♥ Excellent
La jeune fille à la perle (2004, Angleterre)
Au XVIIe siècle, Griet, une jeune servante protestante, est engagée chez le peintre Vermeer. Au fil du temps, elle parvient, grâce à sa vivacité d’esprit, à rentrer dans l’univers du maître. La photo, naturellement, est très travaillée et assez réussie.
Auteur : Webber Peter, Angleterre, 2004
♥ Agréable, sans plus
La reine de la nuit (1977, USA)
Peut-on plaisanter du nazisme et des camps? Marc Behm le fait sans hésitation mais aussi avec une certaine intelligence et son style redoutable. Redoutable pour les nazis aussi.
Auteur : Behm Marc, USA, 1977
♥♥♥ Excellent
Journal d’un tueur sentimental (1997, Chili)
Longue nouvelle, cet opus conte le dernier contrat d’un tueur professionnel. Ces derniers temps, il a rompu plusieurs de règles du métier, en s’installant avec sa « petite amie », et en plus, il commence à se demander qui est cet homme qu’il doit abattre. Mais il reste un professionnel et, comme il renonce à pointer son 45 dans la nuque des chauffeurs de taxis qui le saoulent de paroles, il va essayer de rejoindre le « droit » chemin.
Auteur : Sepùlveda Louis, Chili, 1997
♥♥ Très bien, à conseiller
Crucible (1985, USA)
Jeu de lumière et de laser plus que chorégraphie. Assez drôle néanmoins.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1985
Médiocre
Lythic (extrait de Prism) (1956, USA)
Magnifiques costumes, façon égyptiens, un chorégraphie retenue et assez belle.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1956
♥♥ Très bien, à conseiller
Blank on Blank (1987, USA)
Des hommes et des femmes, habillés en tennismen des années 30, jouent, mais pas au tennis, et se séduisent. Et c’est bien tout ce qui en sort.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1987
Médiocre
Finale (extrait de Liturgies) (1983, USA)
Plus un jeu de lumière et de reflets qu’un chorégraphie. Nikolais se perd dans ses multiples talents.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1983
♥ Agréable, sans plus
Noumenon Mobilus (1953, USA)
Deux danseurs enveloppés de nylon jouent à créer des formes, entre Alien et accessoires. L’idée est bonne mais s’épuise au bout d’un quart d’heure. Heureusement, ce moment n’est pas atteint.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1953
Médiocre
Mechanical Organ (1980, USA)
Ce ballet a beaucoup vieilli et les danseurs ce soir-là semblaient à peine convaincus et en tout cas en rien joyeux de participer.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1980
♥ Agréable, sans plus
Tensile Involvement (1955, USA)
LE ballet qui fait l’ouverture du film The Company. Il pourrait être magnifique, mais ce soir là un des danseur s’est simplement planté, et abstenu de toute tentative de récupération, ce qui dans ce jeu de rubans collectif tend à la catastrophe.
Auteur : Nikolais Alwin, USA, 1955
♥♥ Très bien, à conseiller
En marge (1994, France)
Cadin, inspecteur de police puis détective s’aventure dans l’ordinaire du meurtre, la lâcheté des hommes. Triste mais sensible aussi.
Auteur : Daeninckx Didier, France, 1994
♥ Agréable, sans plus
Dead Poets Society (1989, USA)
Devenu un classique, on se prend à une petite désillusion. Les jeunes étudiants découvrant la poésie et la libre-pensée (à l’américaine) semblent un peu simplets et leur professeur mentor plus coach qu’enseignant.
Auteur : Weir Peter, USA, 1989
♥ Agréable, sans plus
Paycheck (2004, USA)
Superbe, John Woo à son tour s’attaque à la forme des années 50. Après Catch me if you can, on découvre que l’on peut mêler les styles et les époques. Ici, Woo passe d’un style fifties à l’ultramoderne futuriste et film d’action. Ben Affleck s’en sort pas mal en « reverse-engineer » payé pour inventer puis tout oublier ensuite. Sauf qu’il s’est un peu dépassé sur cette nouvelle mission. Une seconde vision, proche de la première, met en évidence le travail formel impeccable, et la mise en abîme du temps dans le scénario.
Auteur : Woo John, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Confidences trop intimes (2004, France)
Lucchini en conseiller fiscal qui se prend au jeu quand Sandrine Bonnaire le confond avec le psy qui est au même étage. S’ensuit une relation étrange de séduction-domination. Les acteurs sont brillants, mais la retenue est excessive, on s’éloigne du cinéma pour aller vers le texte, mais pas encore le théâtre. Il en résulte quelques lenteurs et un manque, surtout connaissant les deux acteurs en question qui auraient pu faire bien plus s’ils n’étaient cantonnés à de la récitation.
Auteur : Leconte Patrice, France, 2004
♥ Agréable, sans plus
Leon – The Professional (version longue) (1994, France)
Dans cette version, le film et les personnages prennent tout leur sens. Léon le tueur à la vie de moine et au sourire d’enfant recueille Mathilda, l’adolescente orpheline. Elle veut apprendre le métier, aimer Léon. Il veut la protéger et s’en éprend d’un amour plus filiale qu’elle ne le voudrait. Comme le monde n’est pas gentil, rien ne va pas en s’arrangeant et les cadavres se multiplient…
Auteur : Besson Luc, France, 1994
♥♥♥ Excellent