Debord est mort, le Che aussi. Et alors? (1995, France)
Virulente critique du Debord de la fin, de ses « amis » (Sollers en prend pour son grade et ce n’est pas, il l’a bien cherché), mise en regard de la vie du Che. Une verve et un style à vous redonner la forme, quelques vérités bien senties. Ce n’est donc pas la fin de l’histoire?
Auteur : Guégan Gérard, France, 1995
♥♥♥ Excellent
The Day the Earth Stood Still (1951, USA)
Le film a un peu vieilli, surtout dans son rythme, mais il reste tellement pertinent (cf. Independance Day, mais pas seulement). Un film à voir et revoir pour ne pas oublier de réfléchir.
Auteur : Wise Robert, USA, 1951
♥♥ Très bien, à conseiller
The Blues Brothers (1980, USA)
« Tagline: They’ll never get caught. They’re on a mission from God. », un moment extraordinaire, de musique, d’action et de folie.
Auteur : Landis John, USA, 1980
♥♥♥ Excellent
Point Break (1991, USA)
Une plongée dans le monde des surfers californiens. Un bon rôle pour Keanu Reeves, pas mal d’action mais sans niaiserie (voire un certain humour de la part du gang des présidents)
Auteur : Bigelow Kathryn, USA, 1991
♥♥ Très bien, à conseiller
Lost in Translation (2003, USA)
Beau moment, où plutôt que de maladroitement donner son explication du Japon, Sofia Coppola montre l’incompréhension, la véritable panique que l’on peut ressentir face à ce pays si différent, impénétrable lors de ces visites de quelques jours des occidentaux si sûrs d’eux. L’ambiance reste très douce et seuls quelques mini-événements viennent bouleverser cette simple brise qui lie progressivement deux personnes (un acteur à la cinquantaine angoissée et la jeune épouse d’un photographe) qui s’ennuient dans un hôtel anonyme, dans un pays qui leur est inaccessible.
Auteur : Coppola Sofia, USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Un démon au paradis (1991, USA)
Bon policier, dans l’esprit niçois de Raynal, peut-être sans son délire et avec un style en retrait, cédant à certaines facilités descriptives et parfois un peu répétitive.
Auteur : Albert Marvin, USA, 1991
♥ Agréable, sans plus
Shattered Glass (2003, USA)
L’histoire de ce jeune et brillant journaliste, qui s’est avéré être un beau romancier, ayant purement et simplement inventé la moitié de ses scoops. A l’époque, cela avait conclu en beauté les années 80, comme un Enron du journalisme. Le film est moins réussi et n’est qu’un pâle documentaire. Même Chloë Sevigny y est fatiguée, et Hayden Christensen n’est de loin pas à la hauteur pour interpréter ce journaliste.
Auteur : Ray Billy, USA, 2003
Médiocre
Time Line (2003, USA)
Parfois à la limite du ridicule, parfois pas si mal (en particulier les personnages, un peu moins manichéens que d’habitude). Reste que cette n-ième histoire de voyage dans le temps tourne à la répétition.
Auteur : Donner Richard, USA, 2003
Médiocre
Paycheck (2003, USA)
Superbe, John Woo à son tour s’attaque à la forme des années 50. Après Catch me if you can, on découvre que l’on peut mêler les styles et les époques. Ici, Woo passe d’un style fifties à l’ultramoderne futuriste et film d’action. Ben Affleck s’en sort pas mal en « reverse-engineer » payé pour inventer puis tout oublier ensuite. Sauf qu’il s’est un peu dépassé sur cette nouvelle mission.
Auteur : Woo John, USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Train perdu wagon mort (2003, France)
Sublime roman « de gare » au sens propre puisque, édité par « la vie du rail », il se passe pour l’essentiel dans un train. Pouy commence doucement, et l’on se prend à la crainte d’un livre de commande raté. Mais passé une mise en place finalement justifiée, après une cinquantaine de pages, on est emporté dans cette Zoldavie pas si improbable. Le style à la fois intime et tendre, violent et profond, de Pouy ressort d’un bout à l’autre, et la conclusion est immanquable pour son engagement.
Auteur : Pouy Jean-Bernard, France, 2003
♥♥♥ Excellent
Le seigneur des Anneaux, le retour du Roi (2003, USA)
Et de trois… On va le voir parce que tout le monde y va, qu’on a vu les deux premiers, qu’on ne sait jamais. Et l’on se prend plus de trois heures d’ennui, ponctuées par quelques belles scènes d’action. S’il n’y avait que l’ennui, mais on y trouve aussi le pitoyable (au point de faire rire une salle entière à certains des moments qui se veulent les plus sérieux). Cette lecture typiquement américaine et trop adulte de l’oeuvre de Tolkien restera donc décevante en trois épisodes.
Auteur : Jackson Peter, USA, 2003
Médiocre
Après vous (2003, France)
Comédie classique à la française, bien interprétée par une Sandrine Kimberlain en fleuriste aux sentiments changeants et à fleur de peau, un Daniel Auteuil moins sombre qu’à l’habitude et un José Garcia plus calme que dans ses habituelles frasques. Le scénario est parfois un peu confus, comme souvent Salvadori ouvre des pistes qu’il oublie un peu plus loin, mais il donne sans poncifs une belle leçon de bonté véritable.
Auteur : Salvadori Pierre, France, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Back to the Future II (1989, USA)
Après 1955, on va dans le futur (qui va mal) pour réparer le passé ensuite. Confus
Auteur : Zemeckis Robert, USA, 1989
Médiocre
Back to the Future III (1990, USA)
Cette fois-ci, on visite le Far West. Pitoyable, c’est à peine si l’on en rit
Auteur : Zemeckis Robert, USA, 1990
♥ Agréable, sans plus
Back to the Future (1985, USA)
C’est devenu un classique, le seul de la trilogie à être digne d’être vu. Quelques bons moments, pour toute la famille. Le retour d’un jeune homme des années 80 dans une petite ville américaine des années 50 est assez amusant, et la surprise musicale vers la fin justifie preque à elle seule le reste du film.
Auteur : Zemeckis Robert, USA, 1985
♥♥ Très bien, à conseiller
Nostalgie de l’absolu (2003, France)
Cycle de conférences sur la disparition des religions et leur remplacement par des doctrines, philosophies, pratiques diverses. Parfois, limité par le mode de la conférence, Steiner ne va pas au fond des sujets, mais la définition pour lui d’une religion est passionnante et suffisamment développée, et la conclusion bluffante justifie à elle seule le titre.
Auteur : Steiner George, France, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Near Life Experience (2003, France)
Sur une musique de Air, une chorégraphie à la fois fouillée et humaine, pleine de douceur et d’énergie. Un jeu permanent sur le fil (fil de laine devenant fil d’araignée), la naissance et ses spasmes. Remarquable interprétation par une troupe très au point.
Auteur : Prejlocaj Angelin, France, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
The Last Samurai (2004, USA)
Ce film n’est de loin pas un chef-d’oeuvre, mais tout est bon pour le promouvoir;-). La structure est douteuse (1h30 de présentation des personnages et de montée vers l’action), le jeu des acteurs est plus rentré que profond, les répétitions et les explications embourbent tout dans une soi-disant proximité spirituelle qui reste superficielle à l’image des visites de temps qui remplacent la méditation. Voilà un téléfilm qui ne dépassera pas pour moi le stade du divx… mais qui rapportera sûrement pas mal de dollars
Auteur : Zwick Edward, USA, 2004
Médiocre
Love actually (2003, Angleterre)
Conte romantique de Noël, plus malin qu’il n’y paraît. Hugh Grant y joue son rôle habituel (mais en tant que Prime Minister, avec un passage immanquable de redéfinition de la politique britannique), Bill Nighy en rocker revenu de tout est complètement décalé et Emma Thomson délicieuse.
Auteur : Curtis Richard, Angleterre, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Fluid Canvas (2002, USA)
Chorégraphie assez mécanique, dans l’esprit de Biped mais moins construite et au travail d’interaction homme-machine bien moins abouti. La musique de John King n’est pas non plus à la hauteur de Gavin Bryars (Biped) ou de John Cage.
Auteur : Cunningham Merce, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus